LA FORÊT DE MORMAL
Avec ses 9163 ha, la forêt de Mormal représente le plus grand massif forestier de la Région Nord-Pas de Calais et le seul à abriter des cerfs.  
 
A la suite des chasses intensives aux grands gibiers après la Révolution une réintroduction de cerfs, de chevreuils, de sangliers s'effectua à différentes époques. 
 
C'est une forêt domaniale appartenant donc à l'Etat et est gérée par l'ONF sous le contôle du minstère de l'Agriculture. Elle est principalement constituée de futaies de chênes pédonculés, de hêtres et de charmes.  
 
Les arbres y sont tous relativement jeunes car issus des plantations relatives aux degâts de la guerre 1914-18 pendant laquelle l'ennemi avait rasé 6000 ha de forêt. Durant celle de 1939-45, ce qui restait de futaies fut également surexploité.  
 
Ce massif forestier est pour le Nord de la France un élément essentiel du Réseau Natura 2000, du réseau écologique paneuropéen et de la Trame verte régionale.

ORIGINE DE LA FORET DE MORMAL (légende)

Vers le XIIème siècle avant notre ère, BAVO, roi de Phrygie, cousin du roi Priam, quitta la ville de Troie réduite en cendres, devint roi des Belges, tranforma Bavay en une grande cité qui prit son nom et y fit construire sept routes, partant des sept grandes portes où des temples étaient consacrés aux dieux. 
 
Son fils Bavo , amena à Bavay les eaux de la Sambre par des canaux souterrains et des roues tournantes, et il fit couper la forêt de mormal par une multitudes de ruisseaux pour asssainir les lieux. Un autre roi du pays fut surnommé Bavo le Loup parce qu'il fut transformé en loup par la déesse Diane un jour qu'il chassait un daim blanc aux cornes d'or.  
 
Le roi Bavo dit Le Brun, abolit l'usage de l'argent avant de sacrifier au dieu Bel. 
 
Puis au temps de David, roi d'Israël et de son fils Salomon, le roi des Belges Brunehilde (ou Brunehaut) fit réparer et prolonger les sept grandes voies partant de Bavay; qu'on appellera plus tard, pour cette raison, les chaussées Brunehaut, et il étendit sa domination jusqu'à l'Espagne et la Prusse.  
 
Deux ou trois siècles plus tard, les Germains ayant occupé Bavay, le roi des Belges Ursus leur infligea une sévère défaite près d'un lieu nommé en latin «Belgorum mons» qu'on a souvent traduit par Berlaimont, mais qu'on peut aussi situer à Bourgaumont, lieu situé dans la forêt près de l'Homme de pierre et du Brai des hommes, entre le Coucou et la chaussée de Reims. Mais Ursus s'allia aux Germains et avec les cadavres des Belges il fit un mont au lieu-dit, sur les rives de la Sambre : Berlaimont ou montagne des Belges. 
 
La reine des Belges Ursa appela alors à son secours le roi de Grande Bretagne. Gursunsius, fils de ce roi, accourut. 
 
Avec les armées de Famars, de Solesmes et d'autres places fortes, il mit en déroute les adversaires et Ursus expia sa trahison par la mort.  
 
L'endroit où fut livrée cette sanglante bataille fut appelé « Mors malorum », c'est à dire« mort des méchants » avant de devenir Mormal.  
 
On y planta des chênes en souvenir des hommes qui avaient péri et des hêtres en mémoire des femmes qui avaient aussi donné leur vie.  
 
Gursunsius épousa Ursa et il devint roi des Belges.