PRÉSENTATION 

LOCQUIGNOL est situé dans une clairière au milieu de la forêt de Mormal. 
 
C'est la commune qui a le territoire le plus étendu du département du Nord : 9755ha dont 9180 de forêt pour une population de 350 habitants. 
 
Elle comprend la forêt toute entière plus les prairies qui, de Sassegnies à Landrecies, s'étendent sur la rive gauche de la Sambre. 
 
Les limites de LOCQUIGNOL sont : à l'ouest la voie romaine Bavay-St Quentin (D 932), au nord-est l'autre voie romaine Bavay-Reims (D 961), toutes deux nommées «chaussées Brunehaut» et, au sud, la rivière de la Sambre.  

 
 
UN PEU D’HISTOIRE

Après la conquête de la Gaule, les Romains organisèrent la vie rurale et urbaine de la région d'une manière nouvelle. 
 
Ils ont imposé leurs idées et les autochtones les ont acceptées.  
 
Pour ce faire, ces Romains et leurs subordonnés exploitèrent une grande partie de la forêt charbonnière qui couvrait la région pour l'utilisation du bois et pour la création de domaines agricoles (culture et élevage).  
 
Tout allait bien et avec la paix romaine la population augmenta. Il fallut donc la loger et la nourrir.  
 
L'arrivée massive des Francs sema le désordre pendant un moment et, au Moyen-Age cette forêt fut encore partagée.  
 
Ce qui resta fut appelée forêt de Mormal.  
 
Elle abrita encore quelques exploitations agricoles et l'une d'elles fut retenue par les comtes de Hainaut pour y établir un rendez-vous de chasse et un élevage de chevaux : ce fut LOCQUIGNOL (de « locco », nom d'un propriétaire germain). 
 
Les habitations rudimentaires groupées autour de cette maison de chasse, en même temps ferme fortifiée, abritaient des gens à la solde des comtes.  
 
En effet, les villageois devaient fournir à la noblesse locale du poisson sorti des étangs, des légumes, des tuiles de couverture, du bois de chauffage...  
 
Le tout issu du domaine de LOCQUIGNOL.  
 
La viande rouge fournie par le gros gibier était obtenue par la chasse des comtes en forêt et dans les cultures.  
 
Au cours des siècles, le village mena une existence plus ou moins agitée selon les guerres et les différents comtes propriétaires des lieux.  
 
Le travail et la nourriture ne manquaient pas et la forêt retenait sur place des bûcherons, des charbonniers, des débardeurs, des sabotiers, des garde-chasse, des gardiens de troupeaux de porcs et de chevaux sans oublier ceux qui travaillaient dans les tuileries.  
 
A la fin du 19ème siècle, de nouveaux propriétaires privés possédèrent le domaine et l'on vit apparaître des industries du bois avec des menuiseries, des ébénisteries et des exploitations agricoles vouées à l'élevage bovin.  
 
Ces différents ateliers n'existent plus et, grâce à sa situation privilégiée au milieu des bois, LOCQUIGNOL reste un lieu attractif avec ses manifestations champêtres, ses auberges, son camping, un pied à terre pour la visite en professionnels ou en amateurs de la belle forêt environnante.